Un lien. ( Isuzu Nara )

Il est à peu prés 15h, il fait beau. Je suis venu sur le toit de l'internat. Je ne suis plus étudiant, j'ai mon propre commerce et mon propre chez moi mais j'avais envie de m'évader un peu. Je me triste en ce moment et je ne sais pas vraiment pourquoi. Je m'allonge en mettant mes bras derrière ma tête et ferme les yeux. J'entends la porte s'ouvrir. Je sens de la tristesse et de l'énervement. Je me redresse doucement et tourne la tête. Je vois une jolie petite Neko.

- Tu m'as l'air bien triste petite.

Elle sursaute et s'éloigne.

- Excuses-moi, je ne voulais pas te faire peur chaton.

Je lui souris gentiment.

Elle est plus qu'énervée. Je ressends sa colère. Je me lève doucement, mettant les mains en l'air et reste à bonne distance. Je la regarde, un sourire bienveillant apparaissant sur mon visage.

- Je m'appèles Liam. Pour vous servir mademoiselle.

Je lui fais la révérence. Pourquoi ? Parce qu'elle a droit au respect. Je me redresse et la regarde.

- Quel est ton nom ?

Je lui souris gentiment.

- C'est un trés joli prénom tu sais.

Je m'asseoies sur le bord laissant mes pieds dans le vide. Je ferme les yeux et repire l'air non-pollué de ce lieu, le sourire aux lèvres. La jeune Neko s'approche doucement. Elle est craintive. Elle a dû vivre des choses vraiment atroces. Pauvre enfant.

- Dis-moi joli chaton, pourquoi étais-tu si énervée tout à l'heure ? Les gens t'embêtent ?

J'ouvre les yeux et tourne la tête, la faisant sursauter. Je lui souris gentiment. Un sourire bienveillant. Elle s'asseoit près de moi, je souris davantage.

- Je ne suis pas ton ennemis. Je sais que tu ne fais pas confiance aux humains et je te comprends. Malgré que je sois un humain, je ne suis pas né à Memoire. Je suis dans un temple à Xyast. Mes parents faisaient une retraite spirituelle et je suis arrivé. Parles-moi un peu de toi Isuzu.

Je lève ma main en souriant, elle fait de même et nous nous retrouvons paume contre paume. Serions-nous liés, elle et moi ? Je souris et lève l'autre main. Elle fait de même. Paumes contre paumes on se regarde, on sourit. Je ressends sa joie et un peu d'apréhension. Il est vrai que j'ai peur de ne pas être à la hauteur mais il suffit que je la regarde dans les yeux et tous mes doutes s'envolent. Je pose mon front contre le sien et ferme les yeux.

Pourquoi parler alors qu'on se comprend en un seul regard ?

- Je vais te donner mon premier et dernier ordre.

Elle me regarde et lève les oreilles. Je lui souris et la cajole doucement.

- Ne m'appèles jamais maître. Juste Liam. Je ne te donnerais jamais d'ordres. Et si un jour je le fais, ne m'obéis pas.

Je la prends dans mes bras et me lève. Je lui fais des bisous et nous fais tourner en la tenant du bout des bras. On rit tous les deux. Des larmes de joie se baladent sur nos joues. Je la rapproche de moi et la câline encore et toujours.

- Je prendrais soin de toi. Je te le promets mon petit chaton.

Trustless ? Sans confiance. J'espère qu'avec le temps elle aura confiance en moi, en notre lien, en elle. Elle est si jolie. Elle a dû en voir de toutes les couleurs la pauvre. Des larmes de joie coulent sur ses joues et sur les miennes. Je la serre un peu plus contre moi.

- Moi aussi je te protègerais. Même si je dois en mourir.

Je la serre doucement dans mes bras et nous berce. Peu à peu, ses tremblements se calment et sa respiration se fait plus calme. Je souris et continue de nous bercer encore un peu.

- Je ne te laisserais pas. Je ne t'abandonnerais pas. Toi et moi, nous sommes liés par un lien magique et dur comme l'acier. Nos vies sont liées jusqu'à la fin et j'en suis trés heureux. Isuzu, je suis tien et tu es mienne pour toujours. Je prendrais soin de toi.

Je nous berce encore et toujours. Je veux qu'elle se sente bien et rassurée prés de moi. Que nos coeurs chantent à l'unisson sans fausses mesures.

Je souris et resserre un peu mon étreinte autour d'Isuzu.

- Ma petite Isuzu...

Je la câline encore et toujours. J'aime la dorloter. Elle me dit que je suis beau ? Je rougis mais garde le sourire. Je pose ma main sous son menton et lui relève gentiment la tête. Je lui fais un bisou sur le front et au coin de ses lèvres. Rien de déplacé. Juste une marque d'affection.

- Tu es trés trés jolie mon Isuzu.

Je ressends un changement et pas des moindre. Je regarde Isuzu. Elle change. Son physique change. Elle encore plus jolie. Je lui souris franchement et caresse ses cheveux.

- Tu es vraiment trés jolie mon Isuzu.

Je la serre contre moi et la câline. Je suis heureux et mon coeur bat la chamade. Je suis entier pour la première fois de toute ma vie.

Je l'accueille dans mes bras en riant. Elle est vraiment trop mignonne. Je la soulève et la prends dans mes bras. Je frotte mon nez contre le sien en souriant.

- Tu es trés trés jolie ma princesse.

Je la serre dans mes bras doucement.

- Alors par où commencer ? Eh bien, j'habite en ville au-dessus de ma boutique de magie. Etant magicien, j'ai toujours voulu monter ma propre affaire et venir en aide aux gens.

Je fais apparaitre une rose sans épines et lui donne en souriant.

- Toute ma formation de sorcier, je l'ai faite au village où je suis né, c'est à dire à Xyast, avec le grand prête chaman et sa compagne, sorcière. Ils m'ont apporté tellement de choses. Ils étaient comme les grands-parents que je n'ai jamais eu. J'étais bien là-bas. Puis j'ai décidé de m'installer à Pandora. J'ai fait les pires métiers pour pouvoir arriver à ce que je suis aujourd"hui.

Elle écoute attentivement mon récit en dressant les oreilles. Décidément, elle est trop mignonne.

- Je ne t'oblige pas à venir vivre avec moi. Mais si un jour tu le décides, je te ferais une jolie chambre.

Je rougis en pensant à Legolas ce qui ne lui échappe pas. ELle me fixe avec un regard interrogateur.

- J'ai un amoureux... Il s'appelle Legolas et c'est un elfe.

Je lui souris et la câline doucement, regardant le soleil descendre peu à peu. Une douce bise vient caresser mon visage. Il fait bon ce soir et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Je repporte mon attention sur Isuzu.

- Bien sûr mon Isuzu. Ce qui est à moi et à toi. Sauf mon amoureux, cela va de soi.

Je ris un peu à ma bêtise. Je caresse ses cheveux avec douceur et amour.

- Je t'aime Isuzu. Vraiment. N'en doutes pas.